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Presque 20 ans après le succès mondial de Flat beat et la marionnette-culte de Flat Eric, Mr Oizo, pionnier de la musique électronique au même titre que Daft Punk, Air ou Cassius, revient avec un album studio depuis son Lamb's anger de 2008. Pour l'occasion il s'est entouré de nombreux et prestigieux guests, comme le chef d'orchestre d'un mega groupe résumant son époque. Parmi eux : Boys Noize, Skrillex, Charli XCX, Siriusmo, Peaches. Après cinq albums studio, six longs métrages en tant que réalisateur (sous son nom à la ville Quentin Dupieux ), quatre BOF, une multitude de EP et de remixes, le Parrain est de retour.

C'est la dernière branche de la musique klezmer, un électrochoc entre le swing mirifique de David Krakauer et le groove tellurique d'Anakronic. Autrement dit, une rencontre du troisième type pour inventer des lendemains qui dézinguent sacrément.

Une introduction sur deux notes de basse désaccordée, posée sur des percussions lancinantes ; une envolée élégiaque de cordes se mêlant peu à peu à un monde électronique ; un hurlement de loup dément obsédant ; de la techno céleste et une acoustique sud-américaine ; des voix se muant en riffs harmonieux ; des paroles prises au hasard formant des monologues finement arrangés ; de la musique intellectuelle sur laquelle on peut danser... et le meilleur disque d'Underworld depuis bien longtemps.

L'une des figures les plus inestimables de la musique électronique anglaise depuis la fin des années 80. Convenanza - qui porte aussi le nom du festival qu'il à crée à Carcassonne - a des sonorités plus rock qu'électroniques, post funk punk, aux influences "warpiennes" évidentes, comme un coup de rétroviseur sur son ancien projet Two Lone Swordsmen, formé en 1996 et accueilli chez Warp. Cet album sort sur propre label Rotters Golf Club. Les velleités rock et organiques reprennent une place comme en témoigne Frankfurt advice, sublime single.

Le quatuor devenu trio propose ici un opus à la musicalité plus féminine que ses ainées ; dansant, transpirant, sensuel parfois même un peu "naughty", Dance or die offre des sonorités qui déverouilleront n'importe quel corps trop discipliné.

Les DJ Kicks, véritable institution du label !K7 depuis près de 20 ans, compilent le meilleur de la house et de la techno sous l'égide de grands noms qui réalisent sur demande une compilation de leurs tracks favoris. Aux commandes de ce volume, la légende de la house de Detroit, Moodymann, dj et producteur vénéré comme peu d'autres artistes sur la scène électronique. Comme on pouvait s'y attendre, son mix transpire le funk, la soul et la black music en général.

Fidèles à leur réputation, Hugo Mendez et Frankie Francis mélangent ancien et récent, allant chercher des perles en Colombie, République Dominicaine, au Congo, au Cameroun et bien plus loin encore.

Quand les musiques électroniques et arabes se rencontrent. Ici, pas de techno boum-boum avec des samples de darboukas. Pas de dance référencée avec des clins d'oeil aux clichés orientalisant. La musique du duo parisien est sincère et profonde. Elle prend sa source dans une culture, plus que dans une musique. Ce n'est pas un patchwork, pas un collage, pas même une fusion : c'est une rencontre. Entre des instruments, des rythmes, un solfège, une façon de jouer, ancestraux. Et un savoir-faire parfaitement actuel.

Voici la toute première retrospective sur Cajual Records et Cajmere, autrement connu aussi avec son pseudo Green Velvet quand il oriente ses productions vers la techno. Ici il est donc question de house et de l'un des plus grands pionniers de cette scène à Chicago. Curtis Alan Jones, celui qui se cache derrière tous ses pseudonymes et derrière l'un des plus grands tubes house de l'histoire : Percolator. Il est ici en ouverture de cette compilation éditée par Strut Records qui le propose en version remasterisée inédite. Les commentaires de pochette sont de Bill Brewster, spécialiste du genre et le livret inclus des photos rares de l'époque.

Après Electronica vol.1 et vol.2 sortis respectivement en octobre 2015 et mai 2016, Jean-Michel Jarre propose à ses fans la suite tant attendue et espérée d'Oxygène sorti en 1976.

Petit Biscuit, c'est Mehdi, un jeune prodige de l'électro de 16 ans qui a commencé à composer dans sa chambre. Grand fan et magicien du sample, le jeune artiste excelle dans l'art de donner à chaque son une texture et une sensibilité unique. Mélomane avant tout, il joue et interprète chaque instrument présent sur ses pistes : du violoncelle au piano, en passant par la guitare et les percussions. Après un an sans avoir dévoilé de nouveaux tracks, la sortie de ce EP va sans aucun doute être une excellente nouvelle pour tous ses fans aux quatre coins du monde !

Le mystérieux collectif à géométrie variable mené par Darius Keeler et Danny Griffith, est de retour avec un dixième album studio célébrant les 20 ans de carrière du groupe. Après Restriction (2015), album unanimement acclamé par la critique et entraînant la plus importante tournée du groupe à ce jour, The false foundation se présente comme une véritable étape dans l'histoire d'Archive. Le groupe se dit avoir été galvanisé à l'idée de créer cet album et Keeler (claviériste et membre fondateur du groupe) affirme d'ailleurs que cet opus est ce dont il est le plus fier.

Toujours sorti via Dangervisit, leur label, les membres du groupe britannique présentent ici une édition entièrement revue de leur album précedent. David Show, Clarence Clarity ou encore Skalpel se succèdent entre autres pour donner une deuxième lecture aux 12 titres de Restriction. Un "nouvel" album envoûtant tant il permet aux différents invités de transcender les compositions du groupe, en leur offrant de nouvelles ambiances plus électro, où les singularités de chacun prennent magnifiquement place dans l'univers d'Archive.